Les feuilles de route vont me permettre de vous faire découvrir, en quelques mots et au moins une fois par mois si j'arrive à m'y tenir, mes petit bilans écriture. Il semble que cela prenne, presque insidieusement, une part de plus en plus importante dans ma vie, alors autant vous raconter et vous faire partager la naissance de cette nouvelle passion !

Crédits image : Sunima

Les feuilles de route vont me permettre de vous faire découvrir, en quelques mots et au moins une fois par mois si j'arrive à m'y tenir, mes petit bilans écriture. Il semble que cela prenne, presque insidieusement, une part de plus en plus importante dans ma vie, alors autant vous raconter et vous faire partager la naissance de cette nouvelle passion !

Cela fait une éternité que je n'ai pas su trouver le temps de vous préparer une petite feuille de route, et pourtant ma petite vie d'auteur se porte plutôt bien. Ceux qui naviguent régulièrement en ces eaux le savent bien : ma principale préoccupation en tant qu'auteur est de trouver une certaine régularité dans l'écriture, de réussir à concilier ma vie de femme active et à responsabilités, avec ma vie de femme tout court, de maman et accessoirement d'auteur. Alors je suis probablement loin d'être la seule dans ce cas, mais pour moi, c'est une préoccupation assez récente.

C'est la raison pour laquelle je suis perpétuellement à la recherche d'outils, de méthodes, de tout ce qui pourrait bien m'aider et surtout convenir à mon utilisation personnelle. Et figurez-vous que j'ai trouvé en Writeometer un véritable petit bijou ! C'est une application gratuite qui permet de créer des projets d'écriture, de suivre leur avancement pas à pas, et de maintenir sa productivité en se fixant un nombre de mots à écrire par jour en sessions de 25 minutes. Le tout est paramétrable, bien sûr, et vous recevez même des petits cadeaux (dits Guavas) après chaque session, histoire de maintenir votre motivation !

Grâce à cette application, c'est bien simple, j'ai doublé ma productivité ! Alors bien sûr, ce n'est pas magique, elle n'écrit pas à ma place, et cela demande un minimum de constance et de persévérance. Mais 25 minutes par jour, c'est tout à fait raisonnable, et cela m'a permis d'écrire pas loin de 10000 mots au mois de septembre, soit un quart de mon challenge Plume & Pendule ! Et surtout de prendre l'habitude d'écrire chaque jour, ne serait-ce que quelques mots, en organisant mon emploi du temps de manière à préserver cette parenthèse scripturale.

Ainsi, le premier jet du Chant des Ombres est terminé. Je le laisse reposer quelques semaines, jusqu'aux prochaines vacances probablement, puis il entrera en phase de relecture et de corrections, et... on verra. Entre temps, je me suis bien évidemment lancée dans un autre projet : reprendre le drabble provisoirement appelé Nouvelle Atlantide pour en faire une vraie nouvelle dont le titre n'est déjà plus un scoop ! Pour ceux qui ne le sauraient pas encore, il s'intitulera Les Héritiers de Cendre et relatera les aventures d'une petite communauté contrainte de perpétuer l'espèce humaine dans une cité-bulle au fond des océans.

Un prologue et les trois premiers chapitres de cette nouvelle histoire ont d'ores et déjà vu le jour. Vous aurez sans aucun doute prochainement l'occasion de les lire sur les plateformes habituelles et, je l'espère, de me donner votre avis. Ils ont été préalablement soumis à l'attention bienveillante de ma Pendule préférée, la dénommée C. Sizel, dont je vous recommande toujours chaudement les écrits.

Enfin, au rayon des bonnes nouvelles, j'ai eu l'immense plaisir de recevoir récemment deux récompenses de la part des conteurs de l'Allée de Conteurs.

• La Coupe des Trois Rues 2015/2016 a été décernée début septembre, et avec elle six trophées destinés à honorer et récompenser des membres de la communauté, pour leur dévouement, leur générosité et leur créativité. Rien que ça ! Toujours est-il que j'ai eu la chance d'être nommée Maître des Mystères pour cette saison. Il est pas beau, mon trophée ? 
• Comme si cela ne suffisait pas, Le Chant des Ombres a remporté le Prix Fantastique du Conteur 2015/2016 et ma pendulette le Prix Univers Alternatif avec son école de chasseurs, Orion. Je vous invite à aller lire tous les fabuleux écrits récompensés, vous ne serez pas déçus !

Voilà, octobre aura sans doute du mal à tenir la comparaison après pareil faste, mais en terme de motivation, comment ne pas être au top ?

Crédit image : João Pedro de Almeida

Prenez votre montre à gousset, réglez une année avec vos aiguilles, posez-la près de votre écritoire et… il est temps de démarrer et finir un manuscrit sur un temps donné !

L’idée est née sur l'Allée des Conteurs l'année dernière. Elle a été reconduite pour 2016/2017 avec quelques petits aménagements, et comme vous allez le constater, elle est toute simple. Il s'agit, à la base, de terminer un manuscrit en une année, mettant ainsi un point final à un projet d'écriture pour remporter le défi. Formidable ! Et cette histoire de pendule, qu'est-ce que c'est ?

Et bien le pendule, c'est votre binôme, puisque l'inscription s'opère théoriquement par paire. Il est censé vous soutenir durant toute la durée du challenge, lire votre production et vous donner son ressenti. Vous lui devez la pareille, évidemment. Cette année, le challenge Plume & Pendule se déroule du 01/09/16 au 31/08/17. Plusieurs possibilités s'offrent à vous :

Vous l'aurez deviné, bien sûr, je me suis inscrite avec un projet de nouvelles, dont l'objectif principal est de terminer 3 nouvelles en une année, en comptant Le Chant des Ombres et Nouvelle Atlantide (titre provisoire). Accessoirement, si le palier des 40000 mots n'est pas atteint à l'issue de cet objectif principal, je me réserve le droit, en guise d'objectif facultatif, d'en écrire 1 ou 2 supplémentaires. 

Parlons de ma pendule, à présent ! Il s'agit de C. Sizel, brillant auteur des fictions Orion et Traces du passé, toutes deux disponibles sur l'Allée. Elle a choisi d'écrire sur chacun de ces deux romans (80000 mots), dans l'objectif de terminer le premier jet du second tome d'Orion, et les quatre parties encore manquantes à Traces du passé.

Souhaitez-nous bonne chance, on va en avoir besoin !

Crédit image : @ahmet.erdem

Le Chant des Ombres a été sélectionné pour participer au Prix du Conteur ! Mais de quoi s'agit-il ? C'est un prix, décerné par la communauté de L'Allée des Conteurs pour récompenser les histoires publiées gratuitement sur le web. Le prix se divise en quatre catégories : Fantastique, Science-Fiction, Univers Alternatifs, Fanfiction, plus une catégorie Coup de cœur du jury.

Bien qu'il soit toujours en cours de rédaction, Le Chant des Ombres fait partie de la catégorie Fantastique, face à quatre autres nominés dévoilés courant Juin. Et il est désormais possible de voter ! Car pour être récompensé du prix, il faut bien sûr obtenir le vote du public. Si vous souhaitez soutenir les aventures de Manille et Cody, je vous engage donc à aller voter par ici. Attention, pour accéder à cette page, vous devez être inscrit, ceci afin de limiter les tricheries, mais cela vous prendra une minute, pas plus. Les votes sont ouverts jusqu’au 30 août 2016.

Le gagnant de chaque catégorie recevra le Prix du Conteur, purement virtuel, mais il bénéficiera aussi d'une chronique de sa fiction sur l'Allée, d’une interview de l’auteur et surtout d'une visibilité accrue. Ah, et j'oubliais ! Chaque vote vous rapporte des points de protection. Quand elles se mettront à chanter, peut-être les ombres vous épargneront-elles...

On dit souvent que les muses sont capricieuses et la mienne ne fait sûrement pas exception à la règle. Alors que je devrais être en train de rédiger la fin du Chant des Ombres, que vous êtes plusieurs à m'avoir dit attendre avec impatience, voilà que cette petite coquine m'a mis dans la tête l'histoire d'un jeune parisien aux prises avec un drôle de phénomène.

Et quand mademoiselle Muse s'écarte du droit chemin, je n'ai généralement d'autre choix que de lui emboîter le pas, jusqu'à ce qu'elle se décide à lâcher du lest et à me rendre enfin les rênes. Ainsi donc allez-vous découvrir ce petit drabble complètement déconnecté de mes écrits en cours. Et qui sait, peut-être donnera-t-il lieu, un jour ou l'autre, à une histoire plus conséquente ?

Lorsque Camille ouvrit les yeux ce matin-là, il sut immédiatement que quelque chose d’anormal l’avait tiré du sommeil. A la luminosité qui s’infiltrait joyeusement dans sa petite chambre de bonne à travers les volets, il faisait jour depuis plusieurs heures déjà. Il resta un moment allongé entre ses draps chiffonnés, scrutant les arabesques enchevêtrées de l’atroce papier peint fleuri qui couvrait ses quatre murs. Une certaine agitation lui parvenait d’en bas, dans la rue, et c’était sans le moindre doute ce qui l’avait réveillé. Il soupira tout en s’étirant de tout son long.

Il avait passé une nouvelle nuit de débauche, à jouer et perdre une petite fortune dans les salons de celle qu’on appelait la baronne Merelson, et qui n’avait probablement de baronne que le nom. S’il avait encore vécu chez ses parents, nul doute que son père l’eut vertement sermonné à propos de ses activités de noctambule, mais c’était précisément la raison pour laquelle il avait déserté le domicile familial. Assez de sermons, sans quoi il allait sombrer dans la dépression ! S’il avait envie de dilapider la petite fortune héritée de sa grand-mère maternelle, c’était son droit le plus strict, et son père n’avait rien à y redire. Il ne la dilapidait d’ailleurs pas vraiment, puisque la plupart du temps, il gagnait. Pas la nuit précédente, certes. La soirée de la veille n’avait pas aidé à faire fructifier son capital...

Mais il n’était pas inquiet. Il se leva d’un bond, agacé soudain des exclamations qui fusaient sous sa fenêtre. Que diable pouvait-il bien se passer pour créer toute cette agitation ? Vêtu de sa seule chemise, largement ouverte sur son torse, il ouvrit sa fenêtre et repoussa fermement les volets, bien décidé à exiger un peu de calme. Mais le spectacle qui se révéla alors à sa vue le cloua sur place, muet de stupeur. Les rues de Paris étaient inondées ! La Seine semblait avoir débordé de son lit pendant la nuit et se répandait lentement mais sûrement dans les rues de la capitale. Par quel miracle, il se le demandait bien. On était en plein été, et le ciel n’avait pas déversé une seule goutte de pluie sur la région depuis des semaines. On commençait même à parler de sécheresse. Alors d’où pouvait bien venir cette eau grisâtre ?

Il se détourna, attrapa son pantalon sur la chaise qui jouxtait son petit cabinet de toilette, et sauta dedans. Puis il s’aspergea longuement le visage, et une fois ses ablutions terminées, passa une chemise propre. Après quoi, il dissimula son colt dans la ceinture de son pantalon, enfila ses bottes, et s’engagea fermement dans l’escalier en claquant la porte derrière lui. Il fallait qu’il voie cela de plus près. Lorsqu’il déboucha dans la rue, le niveau de l’eau avait encore monté d’un cran, repoussant les curieux le long des façades des immeubles haussmanniens qui bordaient l’avenue. Camille avança de quelques pas, indifférent à l’eau boueuse dans lequel ses bottes bien cirées n’allaient pas tarder à baigner, uniquement poussé par la curiosité.

— Je ne ferai pas ça si j’étais vous...

C’était un homme en sombre costume trois pièces dont l’abdomen rebondi débordait largement du gilet. Un affreux nœud papillon orange lui enserrait le cou, réduisant à lui seul à néant tous les efforts qu’il consentait pour paraître issu de la petite noblesse. Il tenait un cigare éteint à la main, et le portait régulièrement à sa bouche sans pour autant l’allumer. Il avait l’air soucieux, mais ne s’exclamait pas comme le reste de ses congénères. Camille haussa les sourcils en signe de perplexité, mais il n’eut pas le temps de l’interroger. Du pied de l’immeuble voisin, de nouvelles exclamations jaillirent soudain, et dans une explosion de froufrous violet foncé, une grosse dame passa vivement les hautes portes ouvragées. Son majordome lui courait après, en essayant désespérément de la retenir.

Mais il était clair qu’elle ne voulait rien entendre. Il finit par renoncer, les bras ballants et complètement démuni, la regardant relever à deux mains le bas de ses jupes avant de s’élancer dans la rue d’une démarche assurée. Elle n’alla pourtant pas bien loin. Camille la vit marquer une nette hésitation lorsque ses souliers à talons carrés pénétrèrent dans l’eau sale et... visqueuse ? Oui, il le nota presque sans y penser. Ce n’était pas que de l’eau, c’était beaucoup trop épais, pas assez mobile, pour ça. La femme s’entêta cependant jusqu’à baigner jusqu’aux genoux. C’est alors seulement qu’elle se figea et poussa un hurlement de douleur qui fit sursauter tous les badauds. Ses joues fardées de rose devinrent aussi blanches que de la farine, et elle recula vivement en geignant, les yeux écarquillés sur la substance huileuse qui collait à ses bas.

Son majordome se précipita à son secours, et après un regard suspicieux en direction du gros bonhomme au cigare, comme s’il était responsable de la situation, Camille l’imita. A deux, ils la tirèrent en arrière jusque sous la porte cochère, où ils l’assirent aussi doucement que possible sur le sol pavé. Le domestique décomposé s’autorisa à relever légèrement ses jupes sur une paire de bas mauves entièrement rongés, à tel point qu’ils avaient presque complètement disparu au-dessous des genoux. La peau blême de ses jambes était couverte d’immondes cloques rouges qui s’y étalaient en un douloureux canevas. Les yeux écarquillés, trop conscient de ce qui aurait pu lui arriver si l’homme ne l’avait pas arrêté, Camille n’arrivait pas à détacher son regard de cet étonnant spectacle. Ce que voyant, le majordome rabattit prestement le tissu déjà très abîmé sur les membres dodus.

— C’est comme ça dans toute la ville, et le niveau continue de monter. Ce n’est pas de l’eau, ce n’est pas la Seine qui est en crue. Je ne sais pas d’où ça sort au juste, mais c’est corrosif. En dehors de la pierre, ça dissout absolument tout.

Les feuilles de route vont me permettre de vous faire découvrir, en quelques mots et au moins une fois par mois si j'arrive à m'y tenir, mes petit bilans écriture. Il semble que cela prenne, presque insidieusement, une part de plus en plus importante dans ma vie, alors autant vous raconter et vous faire partager la naissance de cette nouvelle passion !

Le chapitre quatre du Chant des Ombres fait appel à un procédé bien connu de qui cherche à évoquer des événements passés, récemment ou pas d'ailleurs, le flash-back. Au début de cette section, Manille est en voiture, et elle se souvient de la manière dont elle a quitté le centre de recherche. Cela m'est venu comme ça, je n'ai pas vraiment réfléchi à la manière dont je voulais construire cette partie de l'histoire, elle s'est imposée d'elle-même. Ce n'est qu'après être pratiquement arrivée en fin de chapitre que j'ai réalisé qu'il manquait légèrement de dynamisme, et que j'allais devoir le clôturer en beauté.

En beauté, cela signifiait, dans mon esprit, par une scène pleine de rythme. Une scène d'action, dopée à l'adrénaline et capable de vous faire faire des cauchemars, chers lecteurs ! Seulement voilà, je n'avais jamais écrit pareil texte, et je ne savais pas précisément comment m'y prendre… Alors j'ai cherché sur le net quelques conseils avisés d'auteurs passés par là avant moi. Et j'ai trouvé quelques petites choses intéressantes au sujet du rythme, qui influe directement sur l'impact que l'on veut donner à une scène, et de la dynamique, qui rend les choses plus ou moins vivantes.

La musicalité du texte, son rythme, vient souvent de la manière dont phrases longues et/ou courtes s'enchaînent. On aurait tendance à penser, et c'était mon cas, que les phrases courtes étaient réservées à des actions rapides, et donc dynamiques, et les phrases longues plutôt à de la description. Ce n'est pas forcément le cas, ou en tous cas pas de manière aussi triviale. On peut très bien écrire une phrase longue composée d'une succession d'actions, sans complément superflu. A l'inverse, une phrase à la structure toute simple peut s'avérer suffisamment évocatrice pour plonger le lecteur dans un abyme de perplexité : « Elles éteignent les couleurs ».

La ponctuation joue également, les éléments dits « coulants » comme les virgules ou les points de suspension soulignant généralement la quiétude, la paix. Mais pour donner du vivant à une scène, rien de tel que le choix des mots. Et en particulier quand il s'agit d'une scène destinée à effrayer le lecteur, car rappelez-vous qu'il n'est rien de pire que d'être confronter à ses propres peurs. Et dans ce domaine, l'imagination du lecteur est votre meilleure alliée. Les images, les métaphores, sont autant d'outils pour planter le décor et mettre dans l'ambiance.

Tout ça, c'est bien joli, mais c'est de la théorie ! La grande question à présent, c'est de savoir si je vais réussir à l'appliquer dans cette fameuse scène finale du chapitre quatre. Et ça, chers lecteurs, vous seuls seraient à même de me le dire à la lecture. Je compte sur vos retours ! Quant à vous, amis auteurs, avez-vous déjà été confrontés à pareil problème de rythme ?

Les feuilles de route vont me permettre de vous faire découvrir, en quelques mots et au moins une fois par mois si j'arrive à m'y tenir, mes petit bilans écriture. Il semble que cela prenne, presque insidieusement, une part de plus en plus importante dans ma vie, alors autant vous raconter et vous faire partager la naissance de cette nouvelle passion !

Crédits inconnus

Ce mois-ci, j'avais envie de vous parler d'un camp d'écriture auquel j'ai participé sur l'Allée des Conteurs. Les camps sont des événements scripturaux organisés quatre fois par an, et qui proposent aux participants d'écrire un nombre de mots donnés sur une période précise. Pour ceux qui connaissent, le principe est assez proche de celui du Nanowrimo, à la différence près que plusieurs formules d'écriture sont proposées.

Ce camp de printemps, qui se déroulait du 22 février au 22 mars, s'intitulait La chasse aux œufs, sur un thème destiné à nous accompagner jusqu'au week-end de Pâques, et les quatre formules disponibles étaient les suivantes :

• Poussin furieux : 5 000 mots en 1 mois
• Lapin farceur : 15 000 mots en 1 mois
• Panier gourmand : 30 000 mots en 1 mois   
• Oeufs surprises : 45 000 mots en 1 mois

Etant donnés mon rythme d'écriture, et surtout mes disponibilités du moment, j'ai choisi de jouer la prudence et de participer à la formule Poussin furieux. L'objectif était d'avancer un peu sur Le Chant des Ombres, dont la taille a désormais dépassé les dix milles mots. Pour les plus curieux, cette histoire est en bêta-lecture chapitre par chapitre, sur un certain nombre de plateformes dédiées : Le Conteur, Scribay, Tellyon ou encore Wattpad pour ne pas les citer.

Si je devais dresser un petit bilan de ce que ces camps d'écriture m'apportent, c'est... Comment vous dire ? Et bien, l'équivalent d'un bond coup de pied au derrière, voyez ! Lorsque je m'engage à faire quelque chose, je mets généralement tout en oeuvre pour tenir mon engagement. C'est valable aussi pour les camps d'écriture de l'Allée, qui m'incitent donc à davantage de régularité. Après, soyons honnête, cinq milles mots, ce n'est pas l'Amérique non plus ! Il n'empêche que c'est à chaque fois une satisfaction pour moi de dépasser ce modeste objectif.

Bien que j'aie, cette fois, atteint le score honorable de 5120 mots, je dois quand même quelques excuses aux autres participants, que je n'ai pas trouvé le temps de soutenir comme je l'aurais voulu. Promis, j'essaierai de faire mieux la prochaine fois... En attendant, félicitations à eux tous, ils ont été exceptionnels !

Les feuilles de route vont me permettre de vous faire découvrir, en quelques mots et au moins une fois par mois si j'arrive à m'y tenir, mes petit bilans écriture. Il semble que cela prenne, presque insidieusement, une part de plus en plus importante dans ma vie, alors autant vous raconter et vous faire partager la naissance de cette nouvelle passion !

Bon, c'est raté pour la mise à jour mensuelle, de toute évidence, mais ne dit-on pas qu'il vaut mieux tard que jamais ?! Les dernières semaines ont été assez agitées, et le temps dont je disposais pour écrire a diminué d'autant, mais je me suis néanmoins efforcée de conserver la régularité si chèrement acquise en fin d'année dernière. Le Chant des Ombres avance donc, doucement mais sûrement, et ce qui était parti pour être une énième nouvelle risque fort de se transformer en novella.

Pourquoi ? Parce que je n'arrive pas à faire court ! Aussi incroyable que cela puisse paraître, moi qui habituellement déteste écrire pour écrire, me perdre en descriptions et en introspections, je dois ici me surveiller afin de conserver un certain rythme à cette histoire. C'est essentiellement la raison pour laquelle j'ai décidé de la soumettre à la bêta-lecture au fur et à mesure de sa construction. Histoire d'avoir quelques retours et ne pas risquer de m'égarer complètement.

Ainsi, mes comptes Scribay, Tellyon et Wattpad ont été mis à jour. Vous y retrouverez L'Arche de Noé, mon bébé, mon premier écrit un tant soi peu construit, ainsi que Conte automate, mon interprétation du conte de Peau d'âne, de Charles Perrault, tous deux dans leur intégralité. S'y trouvent également, à l'heure actuelle, le prologue et la première partie du Chant des Ombres. N'hésitez surtout pas à me faire part de vos remarques et idées, elles seront appréciées à leur juste valeur.

Enfin, pour les plus curieux d'entre vous, je vous propose une petite couverture maison pour cette histoire. Je trouve que cette image, dont je ne connais malheureusement pas les crédits, reflète parfaitement bien l'ambiance que j'aimerais lui donner. Alors, ça vous plaît ?